Easy Summaries of John Nelson Darby on God’s Grace, the Rapture, Dispensations, the true Church etc.
Author: Sosthenes
Once the ruler of the synagogue at Corinth
Then a co-writer of a letter by Paul - just a brother - no longer an official
Now a blogger seeking to serve the Lord by posting some words that the Lord has given His Church.
…Cela ne va pas mal à X. Dieu a suscité quelques ouvriers ; il y en avait déjà, mais le commerce du vin a fait beaucoup de mal à ce pays. Lorsque j’y étais, bien que les visites des frères les eussent un peu ranimés, il y avait beaucoup de langueur, même là où, dans le temps, on trouvait beaucoup de vie. Cette faiblesse a laissé la porte ouverte à l’entrée d’autres chrétiens dans le champ du travail, et on ne peut le leur reprocher. Je pensais que vous pourriez peut-être les visiter.
…Nous avons eu de bonnes réunions ; le Seigneur, dans sa grande grâce, est avec moi ; quelques ouvriers sont suscités ; mais il y a maintenant une masse de personnes qui quittent les systèmes, sans avoir des principes bien dessinés. Cela complique un peu l’œuvre, mais les frères en général ne cheminent pas mal, et l’œuvre s’accomplit.
s’est rendu en Egypte, et R. l’a quitté et marche avec les frères ; il s’en est retourné en Amérique.
Je fais dans ce moment plus ample connaissance avec les frères du nord de l’Angleterre. Nous avons eu ici une conférence d’ouvriers, pendant trois jours, et je pars demain, Dieu voulant, pour l’Ecosse. Il se peut, Dieu le sait, que je me rende encore en Amérique. Les bateaux à vapeur font des courses régulières de San Francisco à la Nouvelle Zélande.
J’ai de bonnes nouvelles de la Suisse. N. se voue à l’œuvre en Angleterre, et en France nous avons bien besoin d’ouvriers. Prions le Seigneur de la moisson. Pour ma part, je trouve que partout où un témoignage de Christ, simple et selon la plénitude de la grâce, est rendu, les auditeurs attentifs ne manquent pas.
Saluez affectueusement les frères… Paix vous soit, cher frère, et que Dieu vous dirige dans vos
Je sais qu’on a besoin d’un ministère pratique dans le Midi, spécialement dans le Gard. Dans l’Isère, la Drôme, le cher X. a été bien encouragé, en particulier à Valdrôme ; c’est un excellent frère, et je me réjouis beaucoup de ses travaux, car il me remplace un peu dans ces contrées, maintenant que je me fais vieux ; maintenant il est parti pour l’Italie, car il parle aussi l’italien. C’est précisément parce que je connaissais les besoins du Midi que j’ai mentionné votre séjour en France, et, soyez-en certain, les ouvriers ne manqueraient pas autant s’il y avait plus de dévouement. Je suis sûr qu’il y a bien des dons non développés.
Dans l’Ardèche, ils manquent moins, mais en voici plusieurs mis de côté ! C’est un sujet de prières et d’humiliation que tout cela. Le dévouement apporte la considération des autres, le sentiment de la responsabilité, et par-là des exercices de cœur par lesquels on mûrit. Il y en a qui ne sont pas mûrs, parce que le dévouement leur manque ; je pourrais en nommer qui, pour quelque petit travail, perdent la gloire et la douceur de travailler pour le Seigneur… Quant à visiter le Midi, pendant mon voyage, je crains d’entreprendre trop à la fois. Je dois être en Italie aux environs de Pâques pour une petite conférence, et visiter la Suisse en route, puis je pars pour Londres pour me rendre en Irlande. Il se peut qu’à mon retour d’Italie, je puisse me rendre en France, ce que je ferai avec grand plaisir.
Je suis bien aise que vous soyez un peu à Nîmes. La perte du cher G. les a laissés très faibles, mais Dieu est plein de bonté.
Ici les frères vont bien ; il y a de la piété ; toujours le monde à combattre, mais en général de la solidité, et les cœurs sont unis. Il y a maintenant plus de 30 réunions à Londres et, je le suppose, plus de 3000 frères. Qui peut suffire pour en prendre soin, si ce n’est un seul ? Grâces à Dieu, on peut compter sur lui, et c’est une grande consolation.
Nous avons de bonnes nouvelles de Suisse, et d’assez bonnes de Hollande. La vérité fait du progrès en Amérique.
Pinkerton s’en est allé en Egypte et en Syrie. J’ai été frappé de sa solidité et combien il a mûri dans la conscience de sa position. On rompt le pain en Syrie et à Alexandrie ; Dieu avait préparé le chemin. Ils ne sont qu’une petite poignée dans chaque localité. Déjà il y eu quelques persécutions ; un frère natif de la Syrie avait traduit des traités ; les missionnaires l’ont renvoyé. Le retour de P. a aussi réveillé l’opposition des presbytériens, mais les portes lui sont ouvertes.
…Il y a deux frères, l’un de New-Jersey, l’autre de New-England, qui se disposent à travailler à l’œuvre, et qui lisent la Parole avec moi. J’espère qu’ils seront utiles. L’accroissement du nombre des ouvriers est toujours précieux pour moi, s’ils sont dévoués. Ce sont des frères d’un esprit calme et sensé, et ne manquant pas d’intelligence ; ils sont Américains, ce qui sous plus d’un rapport est à désirer.
Le désir de sonder davantage la Parole continue dans les Etats-Unis. Le perfectionnisme, qui fourvoie bien du monde, réveille des besoins tout en leur imprimant une fausse direction. C’est un peu ce qui arrive partout. D’un autre côté, l’incrédulité s’empare des masses, mais tout cela amène un christianisme plus vrai, plus réel, plus lui-même, car c’est ce qui a lieu maintenant.
Je pense beaucoup à la France, mais en général les nouvelles sont bonnes, Dieu en soit béni.
Je ne sais rien de nouveau sur l’Ouest. L’incrédulité s’y montre hardiment, et le manque de biblicisme dans le clergé se fait sentir de plus en plus, mais le désir d’être éclairé sur le contenu des Ecritures augmente, et les vrais chrétiens commencent à avoir honte des choses qui se font dans l’Eglise. Mais Christ est tout pour nous. Bientôt rien n’aura de valeur que ce que nous aurons été pour lui. Tout le reste passe et n’est que vanité. Il est triste de voir des hommes se dépenser pour ce qui va périr.
…Je ne puis guère vous donner autant de nouvelles de ce pays que vous m’en donnez de la France. Il est bien douteux que je visite celle-ci maintenant, quoique mon cœur soit aussi attaché que par le passé à l’œuvre qui s’y fait, et aux frères, si ce n’est davantage, à mesure que le Sauveur me devient plus précieux. Toutefois les visites à des contrées plus rapprochées peuvent se faire, quand celles qui se compte par milliers de kilomètres commencent à être incommodes pour la vieillesse. Je pense faire une pointe jusqu’en Nouvelle-Zélande, ce qui me retiendra encore une année de ce côté de l’Atlantique…
Je puis ajouter que les besoins se multiplient ici. On sonde la Parole bien plus que précédemment, et les frères ont la réputation de la connaître mieux que les autres. On s’occupe d’eux quelquefois d’une manière hostile et hargneuse, cela va sans dire, mais on s’en occupe partout. Que Dieu les rende fidèles, c’est ce que je lui demande instamment ; s’ils ne sont pas plus dévoués, plus séparés du monde, ils seraient un faux témoignage pour Dieu. Qu’il les garde.
L’œuvre des frères, en anglais, commence à prendre quelque consistance, en sorte qu’on avertit le monde d’être sur ses gardes. Mais les frères français ont besoin d’ouvriers. M. travaille paisiblement et utilement ; L. s’occupe des Anglais. A Grand River (Détroit), il y a du bien ; j’en ai reçu des nouvelles par X., dont le fils a été converti.
Ici, le Seigneur agit d’une manière réjouissante, en sorte que j’ai dû y rester plus longtemps que je ne pensais. A New-York, l’œuvre fait du progrès et il y a besoin d’un ouvrier. J’ai profité de la présence du frère X. pour pousser jusqu’ici, à plus de 900 milles, mais, Dieu voulant, je serai bientôt à New-York. Je pense traverser l’Océan aussitôt qu’il fera beau temps. On me demande dans l’Ouest, mais je doute fort que je puisse y aller ; ce serait pour le mois de juin. Si l’œuvre se ralentit à New-York, il se peut que je fasse cette visite ; mais dans ce cas, je ne serais en Europe qu’au mois de juillet.
J’ai été si heureux d’avoir de bonnes nouvelles de la chère France ; cela m’a réjoui le cœur.
Les temps deviennent sérieux ; l’incrédulité se répand et s’empare des âmes, mais Dieu, sa parole, nous en avertit. Nous aurons combattu pour la foi, une foi communiquée aux saints, mais l’incrédulité moderne me paraît superficielle et creuse, quelque prétentieuse qu’elle soit.
Mon voyage aux Antilles, et la surcharge de travail pendant mon court séjour à Londres, ont interrompu notre correspondance, et m’ont empêché de vous écrire. Vous serez surpris d’apprendre que ce n’est que maintenant que je viens de lire votre lettre. Comme elle était adressée à M. Mc A., je pensais que c’étaient des nouvelles de New-York dont j’avais eu déjà bien assez, et ce n’est que lorsque j’ai voulu la lui rendre, en quittant Londres, que l’erreur a été reconnue.
Pour le moment, je suis en Irlande, mais, dans quelques jours, je pars pour l’Allemagne, puis, Dieu aidant, pour la Suisse, la France, l’Italie, où l’œuvre s’étend et où quelques ouvriers sont suscités par Dieu.
J’espère voir un peu nos amis du midi de la France, mais ce sera un peu plus tard, et j’aimerais bien me recueillir un peu auparavant. Le Seigneur a été avec moi, et la Parole a toujours plus de clarté et de force pour mon âme ; pas de nouvelles vérités que je sache, mais ce qui était vague et entouré de nuages est devenu net et clair ; seulement j’aimerais un peu de tranquillité, et faire la connaissance de beaucoup de frères nouveaux, le nombre ayant beaucoup augmenté. Il y a 300 réunions maintenant, plus ou moins, en Angleterre ; plus de trente à Londres et dans les faubourgs, pour ne rien dire de l’Irlande et de l’Ecosse où le nombre en a beaucoup augmenté. Il est impossible de les suivre en détail, cela nous rejette davantage sur le Seigneur qui seul peut les garder (ce qui est toujours vrai), et cela au milieu de plus de pièges et d’erreurs que jamais. Quelle consolation que de savoir qu’il aime les siens, les nourrit, les chérit, et qu’il prend soin d’eux. C’est là ma consolation. Lui seul peut le faire, et il le fait avec un amour qui dépasse de beaucoup toutes nos pauvres pensées.
Mais le mal surgit de tous les côtés. Le papisme, les hérésies, l’incrédulités, toutes les vagues qui marquent la puissance de l’ennemi, montent et rugissent autour de nous, seulement le Seigneur est plus puissant que toutes. Les efforts de l’ennemi sont les impulsions du désespoir. Le silence du Seigneur est le calme du pouvoir. Au reste, il parle. Comme il l’a dit à Philadelphie : il a la clef de David. Il met devant les siens une porte ouverte que personne ne fermera, et on le voit, car l’évangile est prêché comme il ne l’a jamais été, et le témoignage de la vérité se répand. Mais tout se prépare pour la fin. Il me semble que le Seigneur permet l’incrédulité, comme contrepoids au papisme, car le protestantisme ne l’est plus du tout.
Au milieu de tous ces flots, je trouve une paix bien douce ; nous avons reçu un royaume qui n’est pas ébranlé. Jamais il n’y a eu autant de sérieux, ni de désir d’entendre la Parole. Le temps est court : sachons attendre le Seigneur, et le servir jusqu’à ce qu’il vienne.
Voyez la différence qu’il y a entre les épîtres aux Romains, aux Ephésiens, et aux Colossiens. Dans l’épître aux Romains, l’homme est envisagé comme vivant dans le péché, puis nous sommes morts au péché. C’est la délivrance du vieil homme, dans cette épître ; on n’est pas ressuscités avec Lui. – Dans les Ephésiens, nous sommes ressuscités avec lui et assis dans les lieux célestes en lui ; nous sommes envisagés comme morts dans nos péchés, et tout est la création de Dieu. – Dans les Colossiens, nous trouvons ces deux choses : “Morts avec lui,” de manière à être délivrés, “ressuscités avec lui,” mais non pas assis dans les lieux célestes. Ici, l’homme doit vivre en homme ressuscité sur la terre, ayant ses affections aux choses qui sont en haut où Christ se trouve. L’héritage est en haut. Dans les Ephésiens, l’héritage est tout ce que Christ a créé. Ainsi, nous avons trois aspects différents de la vie chrétienne, avec des connaissances bien instructives pour la marche. Au commencement de la seconde aux Corinthiens, nous trouvons la réalisation de l’épître aux Romains : “Portant toujours partout dans notre corps la mort du Seigneur Jésus, afin que la vie de Jésus soit manifestée dans notre corps.” Ensuite Dieu nous y aide par les circonstances pas lesquelles il nous fait passer. Seulement, au chap.5, nous avons le principe de l’épître aux Ephésiens : si un est mort pour tous, tous étaient morts, aussi trouvons-nous là la nouvelle création. Si nous saisissons la portée de ces vérités, nous comprendrons beaucoup mieux quel est le vrai caractère du christianisme, sa portée aussi. Tout cela m’a fait beaucoup de bien. La Parole est adaptée à notre position et à nos circonstances ici-bas, mais elle vient d’en-haut, et elle nous introduit là-haut. Nous pouvons la prendre comme lumière divine pour ici-bas, ou bien nous pouvons la suivre en remontant à la source. Il en est ainsi de Christ, la Parole vivante, parfaitement adaptée aux pauvres humains. Il révèle ce qui est dans le ciel. Or nos pensées et nos prières peuvent prendre le caractère de l’un ou de l’autre, mais toutes les affections spirituelles se développent, quand nous sommes avec lui en haut. Certainement Dieu pousse les frères à plus de dévouement et de spiritualité. On attend aussi le Seigneur plus réellement, je le crois.
Saluez les frères. Dieu sait si, à mon âge, je pourrai les revoir. Enfin je cherche, comme je l’ai cherché, leur bien devant Dieu, et il en est un qui ne les quitte pas. Qu’il les tienne dans sa grâce près de lui. Paix vous soit.
You see the difference there is between the epistles to the Romans, to the Ephesians, and to the Colossians. In the epistle to the Romans, man is considered as living in sin, then we are dead to sin. It is deliverance from the old man in this epistle; one is not raised with Him. In Ephesians, we are raised with Him and seated in heavenly places in Him; we are considered as dead in our sins, and all is God’s creation. In Colossians, we find the two things: “dead with Him”, the way to be delivered, “raised with him” but not seated in heavenly places. Here, man must live in the resurrection Man on earth, having his affections on things which are above where the Christ is. The inheritance is above. In Ephesians, the inheritance is all that Christ has created. Thus, we have three different aspects of the Christian life, with very instructive teachings for our walk. At the beginning of the second [epistle] to the Corinthians, we find the realisation of the epistle to the Romans: “Always bearing about in our body the dying of Jesus, that the life also of Jesus may be manifest in our body”[10]. Then God helps us in it through the circumstances by which he makes us pass. Only, in chapter 5, we have the principle of the epistle to the Ephesians: if one has died for all, then all were dead, and we find there the new creation[11]. If we grasp the significance of these truths, we understand much better what is the true character of Christianity, and its importance also. All this has been a great deal to me. The Word is adapted to our position and our circumstances down here, but it comes from above, and it brings us above. We can take it as divine light for down here or we can indeed follow it and rise up to its source. It is thus with Christ, the living Word, perfectly adapted to poor human beings. It reveals what is in heaven. For our thoughts and our prayers can take the character of one or the other, but all spiritual affections are developed when we are with Him above. Certainly, God draws the brethren to more devotion and spirituality. The Lord is also awaited more really, I believe.
….
Letter originally written in French, translated by Sosthenes, 2013 Click here for original – If you have any comments on the translation, feel free to let me know.
My voyage to the West Indies, and the excess of work during my short visit in London, have interrupted our correspondence and have hindered my writing to you. You will be surprised to learn that it is only now that I only just read your letter. As it was addressed to Mr McA, I thought that it was news of New York, of which I already had enough, and it was only when I wanted to write to him on leaving London that the mistake has come to light.
For the moment, I am in Ireland, but in several days, I depart for Germany; then, God willing, for Switzerland, France, Italy, where the work extends and where several labourers have been raised up by God.
I hope to see a few of our friends in the South of France[7], but this will be a bit later, and I would very much like to recover a bit beforehand. The Lord has been with me, and the Word still has more clarity and power for my soul; not in knowing new truths, but what had been vague and beclouded has become distinct and clear; only I would like a little peace and to make acquaintance with a lot of new brethren, the number having greatly increased. There are now three hundred meetings more or less in England; more than thirty in London and in the working class outskirts, not to speak of Ireland and Scotland where the number of them has greatly increased. It is impossible to follow it in detail, this casts us more on the Lord who alone can keep them (which is always true), and this in the midst of more snares and errors than ever. What a consolation to know that He loves His own, feeds them, cherishes them, and that He takes care of them. There is my consolation. He alone can do it, and He does it with a love which greatly surpasses all our poor thoughts.
But evil rises on all sides. Popery, heresies, unbelief, all the ripples which mark the power of the enemy, arise and roar around us, only the Lord is more powerful than all. The efforts of the enemy cause despair to gain momentum. The Lord’s silence demonstrated the calm of His power. But here He speaks. As He has said to Philadelphia[8], He has the key of David. He sets before His own an opened door which no-one can shut, and one sees it, for the gospel is preached as it never has been, and the testimony to the truth spreads itself. But everything is getting ready for the end. It seems to me that the Lord allows unbelief as a counterweight to Popery, for Protestantism is no longer that at all.
In the midst of these floods, I find a very sweet peace; we have received a kingdom not to be shaken[9]. Never has there been such sobriety, or desire to hear the Word. The time is short; let us seek to wait for the Lord, and to serve Him until He come.
… (See 116A)
Salute the brethren. God knows if at my age I will be able to see them again. In the end, I seek as I have sought their good before God, and He is One who never leaves them. May He keep them in His grace near to Him. Peace be to you.
Letter originally written in French, translated by Sosthenes, 2013 Click here for original – If you have any comments on the translation, feel free to let me know.
I know the need of a practical ministry in the South of France[4], especially in le Gard. In l’Isère, la Drôme, dear X has been encouraged in particular in Valdrôme. He is an excellent brother, and I rejoice much in his labours, for he replaces me a bit in these regions now that I have become old. Now he has gone to Italy for he also speaks Italian. It is precisely because I knew the needs of the South of France that I have mentioned your stay in France, and be sure of it the workmen would not lack if there was more devotion. I am sure that there is indeed un-developed gift.
In the Ardèche, less is lacking but several here are put aside! This is all a subject for prayer and humiliation. Devotion brings consideration for others, the feeling of responsibility, and by this exercises of heart by which one grows. There are those who are not growing because their devotion is lacking; I could name those who for want of some little labour lose the glory and the sweetness of working for the Lord… As for visiting the South of France, during my trip, I fear undertaking too much at the same time. I must be in Italy around Easter for a small conference, and visit Switzerland on the way; then I leave for London to go to Ireland. It is possible that, on my return of Italy, I can go in France, which I will do with great pleasure.
I am relieved indeed that you will be a while in Nîmes. The loss of dear G left them very weak, but God is full of goodness.
Here the brethren go on well; there is devotedness; the world is ever to be combated, but in general there is solidity, and hearts are united. There are now more than thirty meetings in London and, I reckon, more than 3000 brethren. Who can be sufficient for looking after this, if it is not One only? Thank God, they can count on him, and this is a big comfort.
We have good news of Switzerland, and quite good of Holland. The truth makes progress in America.
Pinkerton has gone to Egypt and Syria. I was struck by his solidity and how much he has matured in the consciousness of his position. They break bread in Syria and in Alexandria; God had prepared the way. There is only a small foothold in each locality. Already there have been some persecutions; a native brother of Syria had translated tracts and the missionaries returned them. The return of P also awakened the opposition of the Presbyterians, but doors are opened to him.
Yours affectionately in Jesus Letter originally written in French, translated by Sosthenes, 2013 Click here for original – If you have any comments on the translation, feel free to let me know.
… There are two brothers, one from New Jersey, the other from New England, who are disposed to labour at the work, and who read the Word with me. I hope that they will be useful. The increase in the number of workmen is always precious to me, if they are devoted. They are brothers of a calm and sensible spirit, and not lacking in intelligence. They are Americans who are to be desired in most respects.
The desire to go deeper into the Word continues in the United States. Perfectionism,(Methodicism) which misleads much of the world, awakens needs while pointing them in a wrong direction. The same sort of thing happens everywhere. On the other hand, unbelief takes over masses, but all this brings a truer, more real and more genuine Christianity, because that is what happens now.
I think a lot of France, but in general the news is good, God be blessed.
I do not know anything new about the West. Unbelief rises up boldly there, and the lack of Bible learning in the clergy is felt more and more, but the desire to be clear about the content of the Scriptures increases, and true Christians begin to be ashamed of the things that are done in the church. But Christ is all for us. Soon nothing will have value except what we will have for Him. All the rest passes and is only vanity. It is sad to see men occupied with what is going to perish.