J N Darby – French Letter No. 104 – Work in the West Indies

                                                                                                                   Barbados – 1869

To Mr P

Beloved Brother,

… The work does not go badly here. Save Jamaica, a large and beautiful island, and Demerara[1], a colony of which the territory is as large as Great Britain, they are little islands dotted in the sea.

God has blessed our brother S here: there is a meeting where piety prevails with hunger and thirst for the truth. I have never seen a more attentive congregation, and while our meeting place may be meaner, the listeners are not lacking there. Demerara has more than one meeting. The desire to hear grew there during my visit; there was good there; while being a bit drowsy, they go on however rather well; and now new souls are added. Our visit of course encouraged these brethren. In Demerara, they are 350, principally coloured people; in Barbados, fifty with more whites, and more white in appearance. As to the population in Demerara (a prosperous colony) it is striking; it is a mixture of Chinese, Hindus, etc, of all sorts of races; they go almost naked. Marriage, though there is progress, was the exception; the greater proportion of the brothers support illegitimate children; and although the brethren, it goes without saying, make these unions a matter of discipline, difficulties arise. A son of a family brings a girl into the home, and in society conscience is void in this respect. They were firm at the beginning about these cases also, and it gets better, but these morals – the result of slavery – are terrible. In the meetings, everything is in order, but one is surrounded by it in the case of those who come there.

The date of my letter will explain to you my long delay.

Peace be with you, dear brother.  Salute all the brethren affectionately

Yours affectionately in Christ

[1] Demerara was a region in South America in what is now Guyana that was colonised by the Dutch in 1611. The British invaded and captured the area in 1796. It was located about the lower courses of the Demerara River, and its main town was Georgetown.

Letter originally written in French, translated by Sosthenes, 2013
Click here for original – If you have any comments on the translation, feel free to let me know.

J N Darby – Lettre No. 104

Bien-aimé frère,
…L’œuvre ne va pas mal ici. Sauf la Jamaïque, grande et belle île, et Demerara, colonie dont le territoire est aussi étendu que la Grande Bretagne, ce sont de petits îlots parsemés dans la mer.
Dieu a béni ici notre frère S

La Barbade, 1869

J N Darby
John Nelson Darby

A M. P.
Bien-aimé frère,
…L’œuvre ne va pas mal ici. Sauf la Jamaïque, grande et belle île, et Demerara, colonie dont le territoire est aussi étendu que la Grande Bretagne, ce sont de petits îlots parsemés dans la mer.
Dieu a béni ici notre frère S. ; il y a une réunion où règnent la piété avec la faim et la soif de la vérité. Je n’ai jamais vu une congrégation plus attentive, et bien que notre local soit des plus mesquins, les auditeurs n’y manquent pas. Demerara a plus d’une réunion. Le désir d’entendre y augmentait pendant mon séjour ; là il y a eu du bien ; tout en étant un peu assoupis, cela ne marchait cependant pas mal ; maintenant de nouvelles âmes sont ajoutées. Notre visite a naturellement encouragé ces amis. A Demerara, ils sont 350, principalement des gens de couleur ; à la Barbade, 50 avec plus de blancs, mais plutôt blancs d’apparence. Quant à la population à Demerara (colonie prospère) elle frappe ; c’est un mélange de Chinois, d’Hindous, etc., de toutes sortes de races ; ils vont à peu près nus. Le mariage, quoiqu’il y ait progrès, était l’exception ; le plus grand nombre des frères étaient enfants illégitimes ; et bien que les frères, cela va sans dire, fassent de ces unions une affaire de discipline, des difficultés surgissent. Un fils de famille introduit une fille à la maison, et dans la société la conscience est nulle à cet égard. On a été ferme au début pour ces cas aussi, et cela va mieux, mais ces mœurs, résultat de l’esclavage, sont épouvantables. Dans les réunions tout est en ordre, mais vu les mœurs en générales, il faut beaucoup de vigilance. Des personnes vivant dans des relations illégitimes, assistent aux réunions et paraissent être converties. On dira qu’en réalité ils sont mariés, mais ils peuvent se quitter à tout moment, et cela ne manque pas, hélas ! d’arriver. Au-dedans de la réunion, le mal n’existe pas, mais on en est entouré, dans le cas de ceux qui la fréquentent.
La date de ma lettre vous expliquera mes longs délais.
Paix vous soit, cher frère. Saluez affectueusement tous les frères.
Votre affectionné en Christ.
P. S. Je pense, Dieu aidant, partir pour l’Europe vers la fin du mois d’avril.

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