J N Darby – Lettre No. 147

J N Darby
John Nelson Darby

Plymouth, 1er novembre 1845

A M. B. R.

Bien cher frère,

Quelques mots seulement. Je ne réponds pas à ce que vous avez dit sur la 4ème classe de la première résurrection. La chose m’intéresse beaucoup, parce qu’elle se lie à tant de passages et même, de près, à tant de vérités, qu’on devrait l’examiner d’une manière un peu suivie pour pouvoir s’en former un jugement quelconque. Aussitôt que j’aurai pu le faire, je vous en dirai quelque chose. Cela se lie aussi à quelques pensées que j’aie eues sur Apoc.14, mais j’ai un tel sentiment de mon ignorance sur ces points, que ce serait folie d’en dire grand-chose ; il est vrai que cela en rend la recherche d’autant plus intéressante. Je crois seulement qu’il est mauvais de se hâter d’établir un système là-dessus, à cause de la petitesse de nos esprits, au prix de Celui duquel le système, ou plutôt la révélation est sortie. Nous connaissons en partie ; nous recevons (par la foi) des vérités isolées. La liaison de ces vérités provient de l’activité de notre esprit. Je ne dis pas que le Saint-Esprit ne nous aide pas – pourquoi en douterions-nous ? – mais ce n’est plus une révélation proprement dite, et la somme en est toujours incomplète, en sorte que, si nous nous bornons tant soit peu à cela, d’autres vérités sont exclues, perdent leur force, et l’âme et la communion avec les frères (qui peut-être ont appris d’autres vérités) en souffrent. Quant à la traduction, (2e édition de la Version dite de Lausanne) je travaille loin de la plupart de mes ressources en fait de livres, de sorte que je présente mes notes que comme pouvant servir à l’utilité commune, et, dans cette œuvre, il s’agit évidemment de cela. Je reconnais, dans cette traduction (celle qui existe), un travail consciencieux, mais l’examen suivi que j’en ai fait m’a convaincu qu’elle est parfois un peu moins littérale qu’on ne le pensait. Voici ce que j’ai fait dernièrement dans un travail que j’avais entrepris sur le Nouveau Testament anglais : au commencement, je n’avais pas pensé à des améliorations critiques du texte reçu. Etant en voyage (car je n’y travaillais qu’à des moments de loisir), j’avais mon Tischendorf comme livre de voyage. Maintenant, je me suis un peu arrêté à ceci : j’ai une édition avec le texte de Scholz et, dans la marge, le texte reçu, celui de Griesbach, Scholz et Tischendorf. S’il y a accord entre eux, et que les témoins démontrent d’une manière peu équivoque le vrai texte, je l’accepte. S’il y a une variante de quelque importance, appuyée par un bon nombre de témoins, je mets, dans la marge, “plusieurs” ou “quelques-uns” lisent telle ou telle chose. Je ne touche pas la question, quand cela devient une affaire de critique, parce qu’il s’agit d’une traduction et non pas d’une édition critique. Si tous ceux qui ont examiné le texte sont d’accord, c’est une folie de donner une mauvaise leçon. Dans le cas où il y a un grand nombre d’autorité pour une chose, je puis raconter historiquement que ce fait existe, mais je n’entre pas dans le domaine critique proprement dit. J’en profite, mais je ne l’entame pas ; ce n’est pas là ma besogne.

J’enverrai demain, je le pense, les notes sur Matthieu ; les autres suivront de près, Dieu aidant. Les remarques sur les épîtres seront tout autrement importantes. J’ai suivi la marche des traductions dans mes notes.

Quant au passage d’Apoc.5 v.9-10, le texte est bien embrouillé, tellement, qu’on ne doit pas beaucoup insister doctrinalement sur ce qui tient aux variantes dans ce passage. Scholz lit : nous au v.9. Griesbach aussi ; le seul manuscrit ancien de l’Apocalypse le rejette. Au v.10, Scholz et Griesbach lisent …, (mot grec) (“Tu les as faits rois, etc.”) avec la grande majorité des témoins. Scholz et Griesbach retiennent …(rois). A Copt., Vulg. sont les autorités pour ….. (mot grec) (royaume). Il y a presque autant de témoins, plus même, pour “ils régneront”, que pour “ils règnent”, mais le seul ancien ms. cité favorise la dernière leçon…

Il reste une question sur les quatre êtres vivants, que vous n’avez pas encore entamée. Sont-ce des symboles d’un certain caractère de puissance, laquelle se trouve manifestée dans le service de certains êtres qui ne sont pas nécessairement toujours les mêmes ? Qu’est-ce qu’un séraphin ? Il ne se trouve qu’en Es.6, sauf le serpent d’airain. Je doute un peu de votre doctrine de la sacrificature. Il faut premièrement démontrer qu’il y en ait une qui ne soit pas du caractère de celle de Melchisédec. “Ils régneront sur la terre,” ne signifie pas le siège de la souveraineté, mais son objet.

J’ai été interrompu et je m’arrête. Paix vous soit, cher frère. Que Dieu daigne garder les frères dans la simplicité et dans l’humilité, et que leurs cœurs soient unis. Qu’il les fasse prospérer par le souffle de son Esprit. Saluez nos chers amis très affectueusement de ma part. Que la présence de Dieu en Esprit soit au milieu de vous tous ; c’est là notre joie. La seule chose qui m’ait fait de la peine dans la brochure Herzog (Brochure hostile à l’écrivain de la lettre), c’est que c’est un frère ; sauf cela, il y avait seulement à n’en pas tenir compte.

Votre tout affectionné.

 

J N Darby – Lettre No. 149

J N Darby
John Nelson Darby

Plymouth, 17 juin 1846

A M. B. R.

Je ne sais pas trop comment vous auriez des nouvelles officielles, vu qu’on ne m’écrit pas en français de nos côtés ; mais je n’en suis pas moins sensible à votre bonté. Je vous en remercie bien. J’y suis d’autant plus sensible que je ne mérite point tant d’égards de la part de mes chers frères, mais, heureusement, l’affection ne se mérite pas. Elle croît dans le bon terrain de la grâce de notre Dieu. J’ai repris mes travaux sur la traduction (Version dite de Lausanne). Mais il ne manque pas d’affaires qui se sont accumulées pendant ma maladie ; peut-être Dieu a-t-il voulu que ce travail fut interrompu.

Et maintenant, en réponse à votre question sur l’évangélisation, je me réjouis à la pensée que vous vous occupez des âmes, cela nous fait toujours du bien à nous-mêmes. On ne saurait répondre d’une manière catégorique à une demande semblable, parce que j’agirais différemment dans ces cas différents. En général, on place l’Evangile dans sa simplicité devant l’âme, sans l’engager à prier, comme notre cher frère R. le veut, parce que les âmes placent toujours quelque chose entre elles et leur salut, et attachent à ce quelque chose de l’importance, comme à tout ce qu’elles font. On voudrait quelque chose dans l’âme, avant qu’elle soit aimée et lavée ; c’est le cas même de la plupart des chrétiens évangéliques, tandis qu’il faut leur présenter Christ sagesse, justification et rédemption. De sorte qu’en thèse générale je suis d’accord avec R. – Mais voici où l’autre principe entre, non pas seulement dans le cas d’un athée, mais en bien d’autres. Je présente Christ à une âme, la conséquence en est qu’elle est travaillée, pas encore affranchie. Ici donc, j’ajoute quelque chose que vous me semblez omettre dans ce que vous me dites soit de votre part, soit comme étant les vues de R.

Ce n’est pas seulement : “Crois et tu sera sauvé,” car le témoignage de Dieu convainc l’âme de péché. Ceci est un fait, et un fait qui doit absolument arriver, si l’âme est vraiment pénétrée de l’Evangile. Ce n’est pas la présentation de la foi comme moyen de salut qui fait cela, mais la révélation de Christ à la conscience, de Christ qui, comme la lumière, rend l’âme sensible à ce qui est au-dedans. La foi dans ce sens produit la conviction salutaire, mais pénible, et pas la paix. Souvent il y a un intervalle assez long (je ne dis pas : il doit y avoir ; car ce n’est pas le cas, lorsque l’Esprit agit en puissance) entre la conviction du péché et l’affranchissement. Il y a un autre effet de la foi à présenter ; non pas seulement la personne de Jésus qui a déjà produit la conviction de péché dont nous parlons, mais l’efficace de son œuvre. C’est ce qu’on doit toujours mettre en avant, mais ce qui répond toujours dans ce cas à un besoin produit. Mais ici se présente à l’âme cet effet de la foi, savoir la propitiation et l’amour qui l’a donnée. Je n’engage pas l’âme à prier pour la foi. Mais ce qui me paraît ne pas avoir sa place dans vos pensées, ni dans celles que vous me donnez de R., c’est la conviction du péché. On s’y arrête et les docteurs les engagent à prier, c’est mauvais. D’accord ici avec le cher frère R. Mais je cherche cette conviction dans mes entretiens avec une âme et, si elle n’y est pas, je cherche à la produire par la vérité. Cela fait crier : cette âme prie (non pas : “elle doit prier”). A ce cri, la plénitude de l’Evangile est la réponse. Les péchés dont elle se plaint ne lui sont pas imputés à cause du sang de Christ. Ce que je cherche chez un païen ou un chrétien de nom, c’est la conviction de péché. Je la cherche en annonçant la pure grâce gratuite et efficace de Dieu. Où cette conviction se trouve, je présente ce que la grâce a accompli. Il est très important de présenter tout cela comme une chose accomplie à laquelle on croit, sans qu’il soit question de prier, ni de quoi que ce soit d’autre. Mais si je trouve quelque obstacle, quelque chose qui empêche l’âme de faire du progrès, quoiqu’il y ait de la sincérité (et cela arrive quelquefois), des choses que l’Esprit de Dieu doit chasser du cœur avant de lui donner la paix – là je pourrais l’engager à prier. Dans l’état de mélange et de confusion où nous sommes, c’est ce qui arrive. Seulement il faut prendre soin de ne pas mettre des prières ou quoi que ce soit entre l’âme et Christ, car la foi n’est que la vue que l’on a de lui. “La foi,” dans les Ecritures, veut souvent dire aussi : la doctrine que la foi embrasse, ou le système de foi, en contraste avec la loi.

Je présente donc Christ tel qu’il est, comme objet de la foi, et là où le Saint-Esprit agit en puissance, la connaissance du Seigneur déplace et remplace tous les obstacles ; l’âme est affranchie.

On rencontre des cas où j’engagerais à prier, à cause de quelque chose qui fait obstacle. En général, on n’a guère besoin d’y engager une telle âme. Quant à l’élection, il ne s’agit pas de cela en prêchant l’Evangile. Je prêche Christ, Dieu agira dans ses conseils de grâce. Je ne prêche pas Christ mort pour les élus, quoique parmi les croyants, ils soit important de développer les rapports spéciaux de sa mort avec les élus. Sans cela leurs pensées sur son œuvre sont vagues, manquent de stabilité et se mêlent avec l’œuvre du Saint-Esprit dans leurs âmes. J’annonce Christ victime propitiatoire pour le péché, lui Fils glorieux du Père et un avec lui, ses souffrances et sa gloire, et cela à cause du péché. Je leur montre peut-être les ténèbres de l’âme, en leur montrant ce qu’il est, lui, la lumière et la grâce. – Et je leur annonce que quiconque croit en lui est sauvé, pardonné, et jouit de la vie éternelle.

J’explique, au besoin, l’efficace pour ceux qui croient, parce que dans les pays chrétiens de nom, c’est ce dont on a besoin, et l’efficace annoncée leur démontre qu’ils n’y croient pas. Aux enfants de Dieu, l’élection est utile pour les rendre humbles, car tout est grâce ; pour les rassurer, car la grâce est efficace et coule d’une source qui ne tarit pas, d’un conseil qui ne chancelle pas. Ici, l’œuvre et les joies du Saint-Esprit peuvent être précieusement développées.

Me voilà, cher frère, à la fin de ma lettre pour cette fois. Plus il y a de simplicité, plus il y aura de bénédiction. C’est Christ qu’il faut prêcher, Christ Sauveur d’âmes, et d’âmes pécheresses dans leurs besoins et dans leurs misères, fruit de l’amour gratuit de Dieu.

Dieu soit béni, j’ai de bonnes nouvelles en général de l’œuvre en Suisse et en France.

La différence de la prédication maintenant, c’est que l’histoire en général est connue ; on a à en annoncer l’efficace, la gloire, mais, au commencement, cette histoire en présentait la gloire aux âmes par la puissance du Saint-Esprit. Maintenant, il faut y attirer l’attention. L’effet en sera toujours le même, là où le Saint-Esprit agit.

A Dieu, bien-aimé frère. Que Dieu vous dirige et vous fortifie. Saluez les anciens, R., G., et tous nos précieux frères. Ce n’est que par une lettre de G., qui supposait que je le savais déjà, que j’ai su que notre bien-aimé Tapernoux a délogé en paix. Il est heureux. Je soupire ardemment après le moment ; oui, ardemment. Toutefois on accomplit sa journée comme un mercenaire. Assurez sa veuve et sa famille de toutes mes sympathies. Oui, il est heureux ! Oh ! que ce jour arrive où nous serons tous réunis dans la présence et la gloire de Jésus, sans péché.

Votre affectionné.

 

J N Darby – Lettre No. 150

Plymouth, 14 août 1846

A M. B. R.

Bien cher frère,

J’écris seulement quelques lignes au sujet de nos notes sur la traduction de Lausanne. Probablement je suis bien en arrière de leurs travaux. J’ai eu passablement d’hésitation au sujet de ces notes, ayant le sentiment, pas du tout qu’on dû recevoir mes pensées, mais qu’ils seraient un peu trop liés par leur système actuel, pour les recevoir, quand même elles seraient vraies. Toutefois dans les évangiles et encore plus dans les Actes, livre presque entièrement historique, ces difficultés entraient peu en ligne de compte, et j’étais heureux de travailler comme sous-ouvrier si, par ce moyen, quelque chose pouvait être ajouté à l’exactitude d’une traduction de la Parole, à laquelle toute l’Eglise de Dieu en langue française est intéressée. Maintenant, arrivé aux épîtres, cela me préoccupe un peu plus. De plus, je ne sais pas si je ne suis pas trop arriéré quant à l’ouvrage pour me tenir au niveau de leurs travaux. Enfin, j’aimerais savoir ce que vous en pensez et à quel point d’avancement ils en sont dans ce moment. Il y a des questions graves sur la loi, et même des difficultés de langage, en ce que le français ne sait guère rendre les pensées abstraites. “Des œuvres de loi,”, si cela pouvait se dire, est bien autre chose que “des œuvres de la loi”. Or je crois que l’apôtre tient souvent à mettre les choses au clair par le moyen de proposition très abstraites. Maintenant, quant au français, il est clair que nos amis seraient à même de faciliter le maniement d’une langue qui est la leur, pour se rapprocher au moins de l’exactitude du grec, s’il y avait accord quant au sens de ce grec. Sans cela, on travaillerait un peu inutilement, parce qu’on ne chercherait pas à reproduire ce sens. Je prends seulement le mot “loi”, comme exemple. Je crois que leur travail est un travail important. Je suis tout heureux de travailler sur cette base pour le bien de tous, et étant étranger quant à la langue, de le faire dans mon cabinet, inconnu hors de cette limite. C’est ce qui devrait être. Si le travail est bien exécuté, nos frères en profiteront comme les autres, ainsi que toute l’église française. Etant arrivé à ce point de l’ouvrage où les doctrines se développent en détail, je m’arrête un instant seulement pour savoir si mon travail contribuera vraiment en quelque chose à l’œuvre. Il y a des notions de traduction que j’estime peut-être petites ; cela ne me fait rien ; c’est leur œuvre, et je ne fais que travailler aux carrières et à la montagne comme un ouvrier d’Hiram, tout en recevant mes gages du vrai Salomon, et ils sont bons. J’en suis très satisfait, car j’en profite beaucoup pour moi-même. Ma question est seulement si vous pensez que je puisse encore leur être utile dans la tâche à laquelle ils se sont voués. Dites-moi un mot là-dessus. Saluez beaucoup les frères. Je me trouve béni et heureux, par la grâce de Dieu. A la hâte.

Votre tout affectionné

J N Darby – French Letter No. 148 – God humbles the Brethren

 

J N Darby
John Nelson Darby48

Plymouth – 13th February 1846

To Mr B R

Beloved Brother

It should not be thought that God is shown to be against the brethren. Much the contrary. What is true is that there have been very great tests. But I have never been so convinced that God loves the brethren and that He desires to keep them. What is true is that the enemy had sought to turn all their principles upside down and to test them by a touchstone, in a way which the flesh would not know how to escape; but this has been shown well, in humbling us it is profoundly true, that our principles were of fine gold. God has recognised them in humbling those who professed them all. But division has only happened in two places and, in the second, it has only occurred last week; undoubtedly in my view, however the brothers work, I do not doubt, to make a party elsewhere. But I think that God laid His hand on the work of the opposers, and that they will hardly be able to do any more, because [the matter] is known now. God was over this, in spite of all the tricks which they used. Perhaps our patience will be exercised, and it will be for our good. But God has shown His goodness to us in a way which, for me, I have never seen the like. Never have we had meetings so happy, or in such a spirit of service, however poor we are. I think I can say (while being sure that what was already sown will still be reaped here) that the plague is stayed.

God has already answered, I dare not to say to faithfulness, but at least to the desire to be faithful.

This is what I think of the affairs here. If there had been more spirituality, the thing would have been – or would have been able to be – cured outright. God has acted according to the state of the church and in this, it seems to me, much more solidly in individual consciences. I have left the thing, I believe, according to the mind of God; and I am happy about it.

[See 148A}

I do not know how to say anything, dear brother, about the Jewish resurrection, but, whatever it may be, it is here in John 11; my thought, besides, is basically yours. I think that the action of Christ as the resurrection and the life[1] answers to its position. Being on earth, He quickened Lazarus with life, which left him on the earth. Now He is only present spiritually. When He returns, He will raise those who have believed, even though they may be dead (literally), and those who live and believe on Him will not die (literally). This is the only complete sense of the passage. I do not know why one would not apply this to the resurrection of the faithful. I do not doubt at all that the Jews were mistaken in verse 36 about the tears of Jesus. The Lord had on His heart the feeling of the power of death on these poor creatures.

The passage in 2 Peter 1: 10 has never more arrested me, because the Greek word βέβαιοςbabaios – has not only the sense of making firm, but the conviction a truth of which is affirmed, as for example, in verse 19: “We have the prophetic word made surer”, a perfectly similar case. The word – no more than election (at least if you want, as God has expressed Himself in the word – would be made no firmer, but the term means that it was confirmed, known by the transfiguration. For the consciousness (the intimate or inward feeling) of our election is affirmed to us, if we walk according to God, that is certain. The Holy Spirit, God, has His liberty in our hearts and is maintained there.

As to Hebrews 12: 22, 23, the use of the word “and” (have you noticed it?) tends to make the interpretation of the passage thus: “and to myriads of angels, the universal gathering; and …”. The use of the word myriad is known in the case of angels, as in Revelation 5: 11; on the other hand, the universal gathering is used for the assembly of Israel. The use of this word in other classics is too well known for one to have needed to speak of it. It seems to me that the thought of the myriads of angels suggests to the apostle this beautiful assembly, all solemn and joyous. I have thought for a long time, without seeking to impose my idea on others, that “the assembly of the firstborn who are registered in heaven” forms the church properly speaking, and that “the spirits of just men made perfect” are the saints of the Old Testament in a special way. The absence of the article must not be forgotten in this passage, which gives a characteristic and not objective force to the phrase, so: “to a mount Zion”, in contrast with “a mountain which could not be touched”.

I hope that our dear brother R does not lack anything. Greet all the brethren very affectionately.

Yours very affectionately

 

Really, I am very happy and blessed in my work; we are more than ever, but I am busy all the time. I am obliged sometimes to defer my replies to letters which demand careful study.

 

Letter originally written in French, translated by Sosthenes, 2013

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[1] John 11: 25

J N Darby – French Letter No. 142 – Problems in Ardèche and la Drôme

J N Darby
John Nelson Darby

142[1]

20th October 1876

To Mr B

Beloved Brother

I have followed with a sustained interest all that happens in the Ardèche and la Drôme, but my part in this sorrowful story has been rather before God than to occupy myself with men. I have read the account by G; F has written to me, besides C, to whom I have replied but only in a general way. I have known most of the actors too well, not to have an idea of the part each one has taken, but unless called by God to be there, I will not enter directly into assembly difficulties. I believe that this is done too often, while it is a matter rather of awakening the conscience of a troubled assembly. I recognise that an assembly can draw profit from the counsels of a brother more exercised than it in God’s things; I also recognise fully that we are all one, and that if one suffer all suffer with it. What I fear is the substitution of individual influence for the awakening of the conscience of the assembly. I have full confidence that this sorrowful gust of wind will turn to profit for the brethren. The hand of God will be seen, and it will become more severe. Truths which have been a little neglected will come to mind, worldliness will be judged, and thus everything by which the Holy Spirit has been grieved; it will be felt more as one depends on the grace in which one is found. What must be sought is that souls are not led astray altogether in the conflict, and do not abandon the way of the Lord. I have understood that there has been schism at O. Grace will be needed, and patience and firmness to face it; firmness in the walk of those who have, I believe, left the place and not under the influence of G, firmness as to those who lead the thirteen who have kept the place, but a testimony of regret towards those who are led. The schism is an evil; this sin has been committed under the influence of those who were not of the assembly. Romans 16: 17 shows us our way in this case clearly, and 2 Thessalonians 3: 14, 15 the spirit in which we must act, so that all are brought back and so that none goes astray completely and in a permanent way. But all this is not yesterday, and there was too much weakness, too little spirituality in general; so that one is surprised that God chastens. That is why those who suffer have to be brought before God by acknowledging His hand, and the One who has smitten will recover. The Lord has not taken the cup which He had to drink for us, either from men, or from Satan, but from the hand of His Father. In our looking to this, it softens our pain and bitterness, and makes us humbler and more sincere; then we can pray for others. I trust in the Lord that He will restore order and peace; it is possible that for some it may not be very quickly, but with this objective it is necessary that those who are right should conduct themselves with grace, seeing the hand of God, but with firmness in rejecting the schism and making those who have caused it to feel it, that it is not a light thing to have done. I have already said that this must be done with a sorrow of heart well removed from pride and hatred.

May God Himself act by His grace in your midst …

[1] a different version of this letter also appears in JND’s published Letters – vol 3 p381

 

 

Letter originally written in French, translated by Sosthenes, 2013
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J N Darby – Lettre No 103

New-York, 1868

A M. P.

J N Darby
John Nelson Darby

Bien-aimé frère,

Heureux de recevoir de vos nouvelles. Grâces à Dieu, elles sont bonnes en général de France et de Suisse. En France, l’œuvre chemine avec bénédiction ; et en Suisse, dans un endroit que j’ai visité à mon dernier voyage dans ce pays, endroit faible, et où l’ennemi avait fait des ravages, il paraît que le Seigneur, dans sa grâce, ranime et attire les âmes. Le frère X. est très utile dans le canton de Vaud. Que notre Dieu le garde et le tienne près de lui. Il n’en reste pas moins qu’il y a partout disette d’ouvriers.

Pauvre E. est très bas, je le sais. Il y a bien des années qu’il n’a pas voulu écouter la voix de Dieu ; il avait toujours la pensée d’être M. le ministre, et il est tombé dans le piège. Il faut le laisser faire et ne pas s’occuper de son opposition. C’est la puissance du bien de la part de Dieu qu’il faut chercher ; et s’il en est ainsi, les plaignants restent à sec sur le rivage.

Quant aux questions qu’on a soulevées sur les souffrances de Christ, j’ai trouvé dans ce sujet la plus profonde édification pour mon cœur. Je ne doute nullement qu’il n’y ait dans mes écrits, sur ce point et sur tous les points, la faiblesse et les inexactitudes d’un homme qui n’écrit pas sous l’inspiration divine ; mais plus je lis ce que j’ai écrit, plus je suis convaincu que mes adversaires ont perdu la plus précieuse vérité à l’égard du Sauveur, et qu’ils sont tombés dans de très graves erreurs. Toutes ces discussions ont été en grande bénédiction pour les frères en Angleterre. Je ne crois pas que Béthesda ait un principe quelconque, sinon de réussir. Ils sont en relation avec tout le monde, et ne s’inquiètent ni de l’unité du corps, ni de la fidélité au Seigneur. M. X. se vante d’avoir des indépendants, des méthodistes et je ne sais quels autres, pour enseigner les orphelins. Lui, et ceux de son bord, étaient en communion à Bristol, dans une grande conférence, avec des personnes qui enseignent des erreurs abominables ; cela leur est indifférent ! Ici, en Amérique, leurs agents et alliés sont en pleine communion avec ceux qui nient l’immortalité de l’âme et les doctrines qui en découlent ; ils me l’ont avoué, et ont ajouté qu’ils voulaient l’être. Voilà ce qui est en vogue ici. D’après ce qu’on m’a dit, Béthesda s’est tout à fait mondanisé ; mais ne vous en occupez pas. Vous trouverez toujours que la marche de ceux qui soutiennent ce parti, suffit pour juger de chaque cas particulier, sauf qu’ils manquent de droiture. L’unité du corps et la solidarité de l’Eglise, dans sa marche, sont niées par tous ceux qui ont exprimé leurs vues sur ce point, soit à Béthesda, soit par les neutres. Au reste, le grand but de M. Newton était de détruire la doctrine de l’Eglise, et Béthesda est tout simplement une église dissidente qui se croit meilleure que les autres, mais accepte la position de la dissidence et ses rapports avec le monde chrétien. Avant la rupture, M. C. examinait les candidats au ministère d’entre les dissidents, et on avait des jours de prières à l’occasion de leur consécration. M. M. a dit que, pendant 20 ans, sous l’influence des frères, il s’était séparé par orgueil du monde religieux, mais qu’il avait cessé de le faire et y était rentré.

Je continue mon travail ici ; c’est une œuvre de patience. Le monde règne en maître, avec l’argent et les plaisirs ; beaucoup de chrétiens, membres d’églises dites “à la discipline,” fréquentent les théâtres ; mais je suis en relation avec beaucoup d’âmes qui cherchent quelque chose de meilleur, plusieurs ont trouvé la paix, – chose, on peut le dire, inconnue ici, – plusieurs reçoivent la venue du Seigneur, et plusieurs sont exercés à l’égard de leur position dans ces corps organisés par les hommes, qu’on appelle “église”. Les frères aussi, qui avaient été en relation avec ceux qui nient l’immortalité de l’âme, sont délivrés, et marchent avec nous. Nous sommes à peu près une trentaine, heureux ensemble, mais éparpillés dans une ville ou plutôt sur un espace beaucoup plus grand que Paris, car ce sont deux ou trois villes qui entourent le havre de New-York.

Je crois que Dieu établit un témoignage, tout faible qu’il soit, ici à Boston, la vérité pénètre, mais il faut de la patience. Le Seigneur en a bien eu avec nous ; il a même pu dire (ce qui ne devrait pas être le cas maintenant) : “J’ai travaillé en vain” ; mais je suis encouragé. Les âmes qui recherchent la vérité et le dévouement à notre précieux Seigneur (ce à quoi je tiens autant qu’à la connaissance), sont attirées ; je les laisse cheminer comme Dieu les conduit, sans les pousser d’aucune manière à se lier davantage avec nous ; mais les liens fraternels se fortifient, et la vérité pénètre.

A Boston, il y a peut-être extérieurement plus de portes ouvertes ; mais comme les âmes qui ont des besoins se rapprochent toujours davantage, je ne pense pas quitter New-York en ce moment. J’ai passé un mois à Boston.

…Voilà, cher frère, ce qui concerne l’œuvre. Pour moi, le Seigneur et la Parole sont mon tout ici-bas, et ils ne sont qu’un, dans un certain sens. Je sens toujours davantage que le Saint-Esprit seul peut opérer du bien ici-bas, mais je comprends toujours mieux que le “chez-soi est dans les cieux”. La Parole m’est toujours plus claire, plus précieuse ; je sens que notre position, quelques faibles que nous soyons, est celle du témoignage de Dieu, mais tout en jouissant beaucoup de la Parole, je sais aussi que nous ne connaissons « qu’en partie ». Ce que le Saint-Esprit nous donne, nous le possédons de la part de Dieu, et nous avons à y marcher ; c’est notre tout. La sagesse de Dieu lui-même s’y trouve ; cela se coordonne nécessairement avec ce que nous ne connaissons pas ; nous sentons par cette ignorance, notre entière dépendance de Dieu, mais le fait que nous apprenons de lui inspire de la confiance. Suivre la Parole, voilà notre affaire : nous jouirons ainsi de la présence du Seigneur. Encore très peu de temps, et nous le verrons.

Saluez avec affection tous les frères. Que Dieu vous bénisse et vous garde.

Votre toujours affectionné frère.

If we Fail

f anyone sin, we have an advocate

John writes in his epistle, ‘If anyone sin, we have an advocate’ (1 John 2:1), not ‘If anyone repents and goes to Him’. Jesus washed the His disciples’ feet, they did not ask Him to do it.

The righteousGods graceness of God has placed us before Him in the light. We should now walk in the light, even though we are weak, are tempted and too often stumble. We should maintain communion with God, glorifying Him. Once we were in darkness; now with the Lord we are in the light.

As High Priest, He bears our judgment in our favour according to God’s light and perfections. As the objects of the Father’s love, we are accepted in Christ, because of the Father’s affection for Jesus, and of Jesus’ rights over the Father’s heart.

The Lord obtained the Holy Spirit for us, for us to enjoy the place where we He has placed us. If we fail our relationships with the Lord and the Holy Spirit are disturbed – but they are unchanged. The Holy Spirit is grieved, but the God’s grace towards us, and our righteousness before Him are unaltered. Can the Father overlook sin, and bless us as if nothing had happened? No, that would be impossible. Our failures and weaknesses bring out the grace that purifies us and establishes us. We get to know ourselves more deeply as we become more divested of self. We become calmer, humbler and with more holiness, knowing God better. His grace is sufficient for us.

That is how the Priesthood of Christ operates.


The above is based on part of a letter written by JND.  Click here for the original French version and the translation by our brother Brian Surtees

 

 

JESUS – a Name which is above Every Name

JESUS – a Name which is above Every Name

wilkinson
Valley near Coniston Water, Lake District by H.R. WILKINSON

My dear friend Edwin has sent me this little piece: Jesus – a name which is above every name.  He issues regular snippets which he calls Golden Nuggets (an inexhaustible vein of gold).  I have taken the liberty of reproducing the same article.  I am sure you will enjoy reading it.

It was originally written by Henry R. Wilkinson, a talented Christian artist who lived in Coniston, a village in the beautiful Lake District in Northern England. He died around 1970. Here is a copy of one of his paintings. Clearly he had a love for God’s creation, and this love can be seen in his work. Moreover this article paints a delightful verbal picture of our Saviour and the way in which His Name has been cherished throughout the Christian dispensation.

If you want to be on Edwin’s mailing list, please click here. Incidentally he maintains a stock of old ministry and very helpful Christian books which he provides free of charge or at a very low price (except of course for shipping costs). I am sure he will be pleased to give you more information. He trades under the name of Saville Street Distribution.

Incidentally, in the last few weeks, Edwin’s mother, Alice, was taken to be with her Lord.  She was born in St Petersburg, Russia where her parents went to the same meeting as Daniel Otsing, the writer of that remarkable hymn  O Lord, with our Ears and Hearts Open (number 131 in the Little Flock hymn book).  As her father was Swedish, they fled the country when the communists came to power.

 


JESUS – a Name which is above Every Name

  • It remains when all else disappears; it endures when everything else perishes, and retains fame, prestige and lustre in the midst of transitory fading splendour.
  • Amongst living kings, queens, princes and princesses it is reverently honored and esteemed, and whilst the authority of such is great its dominion and power is infinitely vaster than theirs. The influence it exercises for good in an evil world far exceeds the questionable domination of all the combined dictators in the earth.
  • Angels, keeping their own estate, know it and worship whilst they rejoice together in seeing it apprehended in the faith of men’s hearts.  Fallen angels, devils, demons also know it, confess it, but fear and tremble.
  • Many sober minded leaders amongst men recognise it, commanders of armies and navies, defenders of fortresses and outposts.
  • It has flashed into the vision of falling air pilots and stirred the memories of stricken seamen in ocean depths, of dying miners in the dark tombs of the earth.
  • Many a doctor has been fortified by it, whilst nurses have whispered its wonderful music to the weak and dying.
  • It has been a power for hope and comfort to the despairing in concentration camps, in dread dungeons and cruel prisons.

Perish it cannot — endure it will, for the immutable win of the everlasting God has decreed it.

Schemes, plans, conspiracies, ambitions hold sway for a while but the sway of the wonderful name of JESUS continues on and on forever.

In favour and disfavour, in honour and dishonour, in fervent adoration and in· caviling reviling, in loving appreciation and in neglectful indifference, amongst believers and unbelievers, around kingly thrones and in nomadic encampments, in colleges and in workshops, amongst white races and colored, around the belt of the Equator and on Arctic ice floes, by Indian river sides and in Canadian forests — this strangely magnetic name — JESUS — is the one power to move the hearts of men.

Its unfailing testimony has echoed in the theatres and palaces of ancient Rome — it was carried to the limits of its far-flung empire. When that empire fell, the Name remained, reached Gaul and Goth, Briton and Celt, and on to northern lands, ever spreading. It traveled with and into history, reached the Dark Ages, shone in cloister and cell, wood cabin and cave, east, west, north and south, always the same in unfailing attractiveness, arising afresh for every new generation in renewing hopefulness and power for blessing. In an unceasing effort to eradicate it from the earth Satan has employed every agency, all his cunning, all his hate.

By persecution and destruction, by flattery and fraud, by patronage and promises, by corruption and violence he has never slept in his campaign to blot it out, but here it is yet. It sounds in the silence of the night, awakes with the dawn and comes into speech in the daytime. At every turn and angle it confronts us and is forced upon our attention.

It lives because He lives, and because He lives to the ages of ages His Name shall likewise endure.

Listen, reader! Is there known to you any other name like it, however great it be? Do you know any name/word in the whole vocabulary of man of which we can truly say such wonderful things?

Like a lone mountain peak rising high in gleaming majesty far above all other heights, this one unique name of unsurpassed wonder and significance soars upward in sublimity in its own great testimony to men. God intends that it shall be so in order that men universally shall look to Him — JESUS.

  • There is none other name under heaven given among men whereby we must be saved. (Acts 4:12)
  • Thou shalt call his name JESUS: for he shall save his people from their sins. (Luke 1:31)
  •  Whosoever shall call upon the name of the Lord shall be saved. (Romans 10:13)

Where else can we look with hope? It is a time of unparalleled fear and anxiety amongst men; new powers for death and destruction have been discovered and developed, and that coveted peace for which men have looked, toiled, fought and died is further away than ever, and yet it is there, all of it, in JESUS.

Who has not heard of the Good Samaritan? Who does not know of the Good Shepherd? Who has not read or heard of Him who went about doing good and healing all that were oppressed of the devil, for God was with Him?

Some names are loathsome to men; others inspire courage, others fear and terror, but the name of JESUS has a winning charm of holy attractiveness, which no other name ever could have. Nobody fled from Him in fear, but great crowds came near to hear his wonderful speaking. With what intense yearning He cried to men: “Come unto me, all ye that labor and are heavy laden, and I will give you rest.” “If any man thirst, let him come unto me, and drink.”

He has not changed. What He was He is; and the same words of earnest and loving entreaty still hold good today, coming in all their heavenly charm and sweetness from JESUS now crowned with glory.

His name is the finest credential possible. It is an imperishable commendation to every man whatever his color, race or nationality, of that marvelous grace of God which would have all men to be saved and come to the knowledge of the truth.

 

 

Golden Nuggets are published by:-
Saville Street Distribution
Venture, Princes Esplanade,
Walton-on-the-Naze, Essex CO14 8QD

I Will Lift Up My Eyes to the Hills – Psalm 121

But the hour cometh, and now is, when the true worshippers shall worship the Father in spirit and in truth: for the Father seeketh such to worship him (John 4:23).

 

A Song of degrees. 

1Psalm121I will lift up mine eyes unto the hills, from whence cometh my help.

2My help cometh from the LORD, which made heaven and earth.

3He will not suffer thy foot to be moved: he that keepeth thee will not slumber.

4Behold, he that keepeth Israel shall neither slumber nor sleep.

5The LORD is thy keeper: the LORD is thy shade upon thy right hand.

6The sun shall not smite thee by day, nor the moon by night.

7The LORD shall preserve thee from all evil: he shall preserve thy soul.

8The LORD shall preserve thy going out and thy coming in from this time forth, and even for evermore.

 

It is Lord’s Day morning. Instead of being at the Lord’s Supper, I am sitting beside my bed in hospital, having had a routine prostrate operation. Hopefully, God willing I will be out today. Meanwhile my wife is at the meeting; she will be coming to see me afterwards.

So I spent a little time with the Lord, thanking Him for what He has done, rejoicing in His resurrection and ascension, praising Him for His glory as the Son of God, glad to be one of His brethren and in a vessel which is so precious to Him, His assembly or church, soon to be united to Him in glory. Then I thanked the Holy Spirit for His service, taking the things of our Lord and showing them to us, but worshipping Him too, as being God – no less than the Father and the Son. Then trough Christ we have access by the Spirit to the Father, who sought and found worshippers. I was able to thank the Father for the Son, our blessed Lord who has brought the many sons to glory – and just to think that through grace I am one of those worshippers! I missed being with the brethren, of course, but what a privilege it is to give God praise and worship even from a hospital.

Then I got out my iPad and looked for a ‘morning service’. I found a site where a preacher, an elderly American gentleman, spoke from Psalm 121: I will lift up mine eyes unto the hills, from whence cometh my help (v.1). He prayed; he spoke of God’s goodness and the gospel and what Jesus had done and redemption was in His name. Then a woman sang ‘My Redeemer is faithful and true’. After that one would have expected the preacher to give the glory to God. Instead he read a series of letters from persons who had received blessing and ended with asking for money* to be sent to an address in South Dakota. What was the object of his preaching?

I don’t want to be critical. I am sure he loved the Lord and desired the blessing of souls. But surely worship is the object of the preaching. But the hour cometh, and now is, when the true worshippers shall worship the Father in spirit and in truth: for the Father seeketh such to worship him (John 4:23).

 

* Let’s face it. What were his costs? What are mine? Pretty well zero! You don’t need a studio/church; you don’t need professional broadcasting equipment; you don’t need trained singers and musicians. A home camera or video recorder, and a web-site or even You-tube are sufficient.

 

Sosthenes

January 2015

 

 

 

 

 

 

‘I hope that God accepts Me for what I’ve done’

A few years ago, the company I ran was going to be bought by a very devote Muslim businessman in Britain. I got on well with him, and in general he was upright in business, and generous to a number of charitable causes. At one break in a meeting he was talking about his work. He said ‘I hope that God accepts me for what I’ve done’. I immediately replied ‘Abdul*, I know that God has already accepted me because of what Jesus has done!”.

islam-to-christianity

A few years ago, the company I ran was going to be bought by a very devote Muslim businessman in Britain.  I got on well with him, and in general he was upright in business, and generous to a number of charitable causes.  At one break in a meeting he was talking about his work.  He said ‘I hope that God accepts me for what I’ve done’.  I immediately replied ‘Abdul*, I know that God has already accepted me because of what Jesus has done!”.

A few weeks later I was chatting with his son and daughter who ran their company.  They wanted me to be a guide to Ismail*.  We got talking about the differences between Christianity and Islam.  I asked ‘How good to you have to be to pass God’s test?  Is it like in an exam, 47%?’  Of course they had no answer.  That set me going with the gospel.  Ismail* was not really interested, but Faiza* was taking in every word.  I believe that secretly she had given her heart to the Lord Jesus.  But she sat there in her hijab, and didn’t admit to her faith.  I don’t blame her when you consider the possible consequences.    Thank God for His deliverance.

Not surprisingly, the next day I received an email from Abdul* terminating the relationship

* Not their real names.

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