Londres, 22 novembre 1870
A M. B.
Cher frère,
Vous me demandez quelques paroles sur l’apostasie. Je ne tiens pas au mot apostasie. Il exprime plutôt le reniement public du christianisme, que l’abandon de ses principes par ceux qui en font profession. Mais, quant au fond, la chose elle-même est de toute importance pour le cœur et pour la conscience. Aussi longtemps qu’on n’appliquait ce mot qu’aux sectateurs du romanisme, on n’éprouvait aucune peine à s’en servir, mais quand on s’est aperçu que si ce déclin de la chrétienté était arrivé, la conséquence devait en être universelle, on a commencé à se formaliser de l’emploi du mot. L’apostasie ouverte n’est pas encore arrivée, mais bien l’abandon de la foi à la présence du Saint-Esprit, la substitution de l’autorité du clergé aux droits immédiats du Seigneur sur la conscience ; la dénégation de la justification par la foi, l’efficacité des sacrements en place de l’œuvre du Saint-Esprit. En un mot, le plein développement du mystère d’iniquité est précédé d’un abandon du premier état de l’Eglise et des principes sur lesquels elle était fondée, ce qui est une apostasie morale. Jean dit :”Vous avez entendu dire que l’antichrist viendra, et déjà il y a plusieurs antichrists, et à cela nous savons que ce sont les derniers temps.” Ainsi l’apostasie n’est pas venue dans le sens d’un renoncement public au christianisme, à l’autorité de la Parole, et au Christ lui-même, qui caractérise la moitié de la population de l’Europe occidentale. C’est le rationalisme proprement dit, et l’esprit de rébellion qui l’accompagne. Les pensées de l’homme ont pris la place de la parole de Dieu, dont on n’accepte plus l’autorité ; la volonté de l’homme ne veut plus de l’autorité du Christ. Si l’antichrist n’est pas encore là, les antichrists existent depuis longtemps ; si l’apostasie n’est pas là, l’esprit de l’apostasie s’est déjà depuis longtemps emparé de l’esprit des hommes.
Je dis que la chose est sérieuse. Si l’assemblée – car le mot église nous fourvoie beaucoup, puisqu’on se demande ce que c’est que l’Eglise – si l’assemblée de Dieu n’a pas gardé son premier état, si elle a dit : “Mon maître tarde à venir” et a commencé à battre ses compagnons de service, à manger, à boire, et à s’enivrer, il y a longtemps, il y a des siècles, qu’elle a fait cela, et elle sera coupée en deux et aura sa part avec les hypocrites. On dit que Christ bâtit son assemblée sur le rocher, et que les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre elle. Je le crois, grâce à Dieu, de tout mon cœur. Mais cela n’a rien à faire avec notre question. Certes, ce que Christ bâtit ne sera pas renversé par l’ennemi ; mais il s’agit de ce que l’homme a bâti. Là, il n’en est pas de même. “Moi,” dit Paul, “comme un sage architecte, j’ai posé le fondement,… mais que chacun prenne garde comment il édifie dessus.” Ici la responsabilité de l’homme entre pour quelque chose, – dans un certain sens pour tout, – dans la question de la bâtisse. C’est bien l’édifice de Dieu, comme dit l’apôtre, mais élevé sous la responsabilité de l’homme ; une chose actuelle sur la terre. Il ne s’agit pas du salut des individus, mais de l’état du système dans lequel ces individus se trouvent. Quand la fin du judaïsme sous la première alliance est arrivée, les âmes pieuses, les croyants, ont été transférés dans l’Eglise, – Dieu en a fini à tout jamais avec le premier système. A la fin du système chrétien, les fidèles seront transportés dans le ciel, et le jugement mettra fin au système où ils ont vécu précédemment ; rien de plus simple. Le vieux monde a péri ; Noé et les siens ont été sauvés. Le jugement d’un système ne touche pas à la fidélité de Dieu, si ce n’est pour la mettre en évidence, en montrant qu’il garde les siens, lors même que tout ce qui les entoure croule sous le poids de son jugement. Mais que peut-il y avoir de plus sérieux que le jugement de ce que Dieu a établi sur la terre, car c’est une chose dure à son cœur ; si Jésus a pu pleurer sur Jérusalem, combien les siens ne devraient-ils pas être émus à la vue du prochain jugement de ce qui était bien autrement précieux que Jérusalem même. C’est ainsi que Jérémie, organe des plaintes de l’Esprit de Dieu sous l’ancienne économie, montre, en des paroles d’une rare et touchante beauté, sa douleur profonde à la vue de la ruine de ce qui appartenait à Dieu. “L’Eternel a saccagé sa clôture, comme un jardin ; il a détruit le lieu de son assemblée… Le Seigneur a rejeté son autel, il a répudié son sanctuaire.” (Lament.2 v.6,7.) Voilà l’esprit dans lequel le fidèle devrait penser à la ruine de ce qui s’appelle du nom du Christ. Mais on me dira : Oui, cela se comprend, quand il s’agissait du judaïsme, mais cela ne peut arriver au christianisme. C’est absolument ce que disaient les Juifs incrédules au temps de Jérémie : “La loi ne périra pas de chez le sacrificateur, ni le conseil de chez le sage, ni la parole de chez le prophète” (Jér.18 v.18) ; fausse confiance qui a attiré la ruine sur le peuple et sur la sainte cité. Mais il y a plus que cela. C’est précisément contre cette fausse confiance que Paul, au chap.11 des Romains, prémunit solennellement les chrétiens d’entre les gentils, c’est-à-dire nous-mêmes, en établissant le parallèle entre les Juifs et la chrétienté. “Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu : la sévérité envers ceux qui sont tombés ; la bonté de Dieu envers toi, si tu persévère dans cette bonté, puisque autrement, toi aussi, tu seras retranché”, c’est-à-dire que le système chrétien au milieu des gentils est sujet au même jugement que le système judaïque. Si les gentils qui ne sont debout que par la foi, ne persévèrent pas dans la bonté de Dieu, ils subiront le même sort que les Juifs. Est-ce que le Romanisme est la persévérance dans la bonté de Dieu ? Est-ce que les “temps fâcheux” sont le fruit de la persévérance dans la bonté de Dieu, ou bien cette forme de la piété qui en renie la force, et dont le chrétien doit se séparer ? (2.Tim.3.) Si l’apôtre peut dire que tous cherchent leur propre intérêt, non l’intérêt de Jésus-Christ, est-ce persévérer dans la bonté de Dieu ? Si Paul prévoyait qu’après son départ le mal s’introduirait aussitôt, la puissante main de l’apôtre n’étant plus là pour tenir la porte fermée contre l’adversaire ; si Jude a dû dire que déjà ceux qui étaient des objets de jugement s’étaient glissés dans l’Eglise ; si Jean a dit qu’ils avaient abandonné les chrétiens, étant sortis d’entre eux, un pas de plus que celui dont Jude parle ; s’il a dit encore qu’il y avait plusieurs antichrists et qu’on reconnaissait à cela que c’étaient les derniers temps ; si Pierre nous annonce que le temps était venu pour que le jugement commençât par la maison de Dieu ; est-ce que tout cela nous porte à croire que les gentils ont continué dans la bonté de Dieu, ou plutôt que le système chrétien, établi parmi les gentils, sera terminé par le jugement, le terrible jugement de Dieu ? que, comme profession extérieure, il boira la coupe de sa colère sans mélange, ou sera vomi de sa bouche comme une chose d’une tiédeur nauséabonde ? Cela est solennel pour nos consciences. Allons-nous comme système au-devant des jugements de Dieu ? Assurément les fidèles jouiront d’une part bien plus excellente ; d’une gloire céleste, mais le système chrétien, comme système sur la terre, sera retranché à tout jamais.
Quant à la citation tirée de M.B., elle est entièrement fausse. Les Ecritures parlent de l’assemblée comme étant l’habitation de Dieu ici-bas ; toute la question gît là. Dans une maison il ne s’agit pas d’union, mais de demeure.
Quant au corps de Christ, il ne saurait avoir des membres morts. On peut tromper les hommes, mais celui qui, de fait, est uni au Seigneur est un seul Esprit avec lui. Le corps est formé par le baptême du Saint-Esprit. (1 Cor.12.) Ensuite Christ bâtit une maison qui ne sera achevée que quand la dernière pierre y sera posée, elle croît pour être un temple saint dans le Seigneur. Mais nous avons vu qu’ici-bas, la bâtisse étant confiée aux hommes, il se peut que l’édifice soit mal bâti et attire le jugement de Dieu sur ce qui a été fait. Que l’Eglise ait été établie comme colonne et appui de la vérité, qu’elle soit toujours responsable du maintien de cette position, c’est autre chose que de dire qu’elle l’a maintenue.
La première épître à Timothée nous dépeint l’ordre de la maison de Dieu, et comment l’homme doit se conduire dans cette maison. S’est-il conduit ainsi ? telle est la question. Si oui, d’où vient donc le papisme ? La seconde épître à Timothée règle la conduite du fidèle quand le désordre a été introduit. Déjà les choses du christianisme n’étaient plus dans l’état dans lequel elles se trouvaient précédemment. Au commencement, le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Eglise ceux qui devaient être sauvés. Ils étaient manifestés et ajoutés sous les yeux du monde, à un corps bien connu. Mais quand l’apôtre écrit à Timothée sa seconde épître, tout était déjà changé. Tout ce qu’il peut dire, c’est que le Seigneur connaît ceux qui sont siens ; il se pouvait bien qu’ils restassent cachés à l’homme, comme les 7’000 fidèles à Elie. Mais avec cela il y a une règle pour le fidèle, c’est que, quiconque invoque le nom du Seigneur se retire de l’iniquité. Ensuite vient la pensée de la grande maison. Il faut s’attendre à trouver dans une grande maison des vases à déshonneur aussi bien que des vases à honneur. Mais voici encore une règle pour le fidèle : il faut se purifier des vases à déshonneur, et non seulement cela, mais il faut poursuivre la justice, la foi, l’amour, la paix, avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur. Dans cet état de désordre, je ne puis connaître, comme au commencement, tous ceux qui sont à Dieu ; mais quant à ma marche personnelle, je dois m’associer avec ceux qui ont le cœur pur. De plus, au chap.3, l’apôtre nous enseigne que, dans les derniers jours, des temps fâcheux surviendraient, où il y aurait la forme de la piété, tandis que la force en serait reniée. Pas d’apostasie avouée, car il y a la forme de la piété, mais apostasie réelle, morale, puisqu’on en renie la puissance. M.B. dit que je dois rester là et m’en contenter. L’apôtre me dit : “Détourne-toi de telles gens.” A qui dois-je obéir ? Quand M.B. me dit qu’il est impossible de distinguer les vrais fidèles de ceux qui font profession de christianisme, et que l’apôtre dit que celui qui invoque le nom du Seigneur se retire de l’iniquité, que je dois me purifier des vases à déshonneur, chercher les grâces chrétiennes avec ceux qui invoquent le nom du Seigneur, d’un cœur pur ; comment puis-je écouter celui qui me dit qu’il m’est impossible de distinguer entre les uns et les autres ? S’il me dit qu’il peut y avoir beaucoup d’âmes que le Seigneur connaît, que nous ne reconnaissons pas, je réponds : sans doute, le Seigneur connaît ceux qui sont siens, mais j’ai des directions pour ma conduite dans cet état de choses, qui contredisent les vôtres. Je dois reconnaître ceux qui invoquent le nom du Seigneur d’un cœur pur et m’associer avec eux, par conséquent les distinguer ; me purifier des vases à déshonneur, par conséquent les distinguer, et éviter ceux qui ont la forme de la piété en en reniant la puissance. Il faut donc bien distinguer les deux. Au reste, c’est un principe affreux de dire qu’on ne peut pas distinguer entre les enfants de Dieu et les gens du monde, mais il n’est pas vrai qu’on ne le fasse pas. J’ai dit : un principe affreux, car il est dit : “A ceci on reconnaîtra que vous êtes mes disciples, si vous vous aimez les uns les autres.” Or si je ne puis pas les discerner, je ne puis non plus les aimer, et le témoignage voulu de Dieu est perdu ; ensuite, ce n’est pas vrai en pratique qu’on ne puisse pas les discerner, car on jouit de la communion fraternelle, et tout chrétien fidèle fait la différence entre un enfant de Dieu et ceux qui ne le sont pas. Qu’il en reste qu’on ne discerne pas, mais que Dieu connaît, on ne le nie pas ; mais les passages que j’ai cité de 2 Tim., nous dirigent à cet égard… Que deviendrait l’affection de famille si un père disait à ses enfants : Vous ne pouvez savoir qui sont vos frères et qui ne le sont pas; il vous faut vous associer avec tout le monde sans distinction quelconque ? Je ne cherche pas dans les dictionnaires, comme on nous dit de le faire, mais dans les consciences et dans les cœurs de ceux qui aiment le Seigneur, en prenant la parole de Dieu pour voir quel est l’état de l’Eglise au commencement et ce qu’il est maintenant. Que dit cette Parole pour nous faire savoir ce que l’Eglise deviendra dans les derniers temps ? La Parole est on ne peut plus claire sur la décadence de l’Eglise, sur le caractère des derniers temps, et sur la mise de côté du système chrétien. La Parole est assez claire sur l’unité qui devrait subsister comme témoignage rendu au monde pour qu’il vive. (Jean 17). Si une lettre était adressée par l’apôtre à l’église de Dieu qui est à Turin, qui prendrait la lettre à la poste, si ce n’est ceux du système romain ? L’Eglise, comme elle était au commencement, n’existe plus. Appelez cela du nom que vous voudrez, pourvu que le cœur le sente et qu’on ait à cœur la gloire du Seigneur foulée aux pieds par les hommes. Si l’Eglise, dans son état actuel, n’est pas encore la prostituée assise sur la bête, dont parle l’Apocalypse, l’indifférence de conscience qui peut faire des chicanes sur l’emploi d’un mot, est la preuve la plus sensible de cette tiédeur qui a pour résultat, à la fin, que Christ vomit l’Eglise de sa bouche.
…Au reste, il n’y a rien dans cette ruine de l’assemblée qui ne soit en accord avec l’histoire de l’homme depuis le commencement. Aussitôt que l’homme a été laissé à lui-même, il est tombé ; infidèle dans ses voies il est déchu de son état primitif, et n’y est jamais rentré. Dieu ne le rétablit pas, mais il donne le salut par la rédemption, et introduit l’homme dans un état infiniment plus glorieux, dans le second homme, Jésus-Christ. Lorsque Noé fut sauvé dans la ruine d’un monde entier, la première chose que nous lisons après son sacrifice, est qu’il s’enivra ; lorsque la loi est donnée, avant que Moïse soit descendu de la montagne, Israël avait fait le veau d’or ; le premier jour après la consécration d’Aaron, ses fils offrent un feu étranger, et l’entrée du lieu très saint est interdite à Aaron, sauf au jour des expiations ; jamais il n’y a porté ses vêtements de gloire et de beauté. Le premier fils de David, Salomon, type du Seigneur, est tombé dans l’idolâtrie, et le royaume a été aussitôt divisé. Dans tous ces cas, la patience de Dieu a été glorieusement manifestée, mais le système que Dieu avait fondé en tant que système de relation avec lui, a été mis de côté. Cela est moins évident dans le cas de Noé, parce qu’il n’existait pas de la même manière une relation formelle. La confusion de Babel ayant terminé l’ordre du monde, la tyrannie et les guerres y sont entrées ; mais, pour ce qui concerne l’homme, Israël, la sacrificature, le royaume, quelle qu’ait été la patience de Dieu, l’homme a été immédiatement en chute, et le système n’a jamais été rétabli sur l’ancien pied. Il n’est pas étonnant que cela se retrouve dans l’histoire de l’Eglise, en tant que placée sous la responsabilité de l’homme. Elle a dit : Mon maître tarde à venir, et s’est mise à battre les gens de service et à s’unir au monde. Elle sera retranchée. Le grand principe du Romanisme et d’autres systèmes qui lui ressemblent plus ou moins, et ce qui les rend essentiellement faux, c’est qu’ils attribuent à la chrétienté, à l’assemblée organisée par le moyen des ordonnances, la stabilité et les privilèges immanquables qui n’appartiennent qu’à ce que Christ bâti, à ce qui est opéré par le Saint-Esprit. Toute sorte de fausses doctrines sont la suite de cette erreur. On est né de Dieu, membre du corps de Christ, c’est ce que dit l’article de la Vedetta cristiana ; c’est ce que dit le passage cité de M.B. Il oublie un des deux principaux caractères de l’Eglise selon la Parole, précisément celui où entre la responsabilité de l’homme, celui d’être l’habitation de Dieu sur la terre. Il nous présente l’état dans lequel l’Eglise se trouve actuellement, et certes, elle n’est pas composée de vrais membres de Christ, sans nous en rendre compte, sans nous donner un renseignement quelconque sur ce sujet, pour que nous sachions si cet état est bon ou mauvais, d’où il provient, où il se terminera, et comment la Parole le juge. Les expressions dont il se sert, équivalent à celles des Juifs incrédules du temps de Jérémie. Nous sommes livrés à toutes ces abominations. Personne ne peut dire que l’état de l’Eglise, de la chrétienté ressemble en quoi que ce soit à ce qui la caractérise au commencement, selon la Parole ; il n’y avait, en aucune manière, ni Romanisme, ni l’église nationale, ni dissidents. Il y avait l’Eglise de Dieu, et rien d’autre. – Elle s’est corrompue bien vite, dira-t-on ; – d’accord, mais était-ce un bien ? Il y avait donc une Eglise à corrompre, une assemblée où quelques hommes se sont glissés. Est-ce que cette corruption était un bien, ou amène-t-elle le jugement ? N’y a-t-il pas eu un progrès effrayant dès lors ? Est-ce que l’Eglise de Dieu est rétablie sur la terre ? Dois-je souffrir de son état ? Ne dois-je pas chercher dans la Parole comment cela finira, et y prendre garde ? – Nous l’avons citée cette Parole ; que chacun juge devant Dieu ce qu’elle dit. Si nous nous trouvons dans les temps fâcheux, la Parole ne nous a-t-elle pas donné quelques règles pour nous tracer le chemin dans lequel nous devons marcher ?
Si quelqu’un a la conviction que nous sommes dans ces temps, qu’il lise 2 Tim.2 et 3, et se place devant Dieu qui nous a donné ces instructions, avec une entière confiance en Christ. Le résultat, quant à ses convictions, n’est pas douteux. Qu’il sache marcher avec Dieu. Souvenons-nous que, dans toutes les positions dans lesquelles le premier Adam a manqué, l’homme est glorieusement rétabli dans le second. Mais c’est un sujet, tout intéressant qu’il soit, dans lequel je ne puis entrer ici.
Faites usage, cher frère, comme vous le trouverez bon, de ces pages ; je les ai écrites à la hâte. De 7 heures du matin à minuit, il me faut toujours travailler ; j’ai des réunions chaque jour, puis outre des travaux de toute espèce, j’ai encore la correction de la nouvelle édition du Nouveau Testament anglais, et souvent aussi le français en même temps.
Les frères vont bien.
Je ne savais qui m’avait envoyé la Vedetta jusqu’à l’arrivée de votre lettre. Ma réponse arrive un peu tard, mais cela n’y fait pas grand-chose ; le sujet reste toujours important. Seulement présentez plutôt l’évangile que la controverse.
J’ai écrit sur l’épître aux Romains, vous y trouverez peut-être quelque chose ; cela n’a pas encore paru.
Votre bien affectionné.
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